La Paz, visiter la capitale la plus haute du monde

L’Amérique du Sud. Voilà une région du monde que nous ne connaissions pas et qui mérite d’être découverte. Mais pourquoi un voyage en Bolivie ? La raison de ce choix réside dans le fait qu’un couple d’amis vit en expat’ depuis un an à La Paz. C’était donc l’occasion de faire d’une pierre deux coups, en leur rendant visite et en partant explorer cette région. Et le pays comporte de nombreux intérêts : Lac Titicaca, Sucre, Salar d’Uyuni, mines d’argent de Potosi ou encore Altiplano.

La décision a été prise un peu tard (au mois de juin) pour le mois de septembre. Etant donné qu’on se trouve dans l’hémisphère sud, cela correspond à la fin de l’hiver. En regardant les billets d’avion, on a la confirmation que ce n’est pas la porte à côté. Au plus “rapide”, il faut compter 24h de vol à l’aller, et 27h au retour, au départ de Marseille.

Mais qu’à cela ne tienne, l’Amérique du Sud nous tend les bras. Et puisque le trajet monopolise beaucoup de temps, autant optimiser le déplacement. Pour cela, nous avons fait le choix de visiter deux pays : la Bolivie et le Pérou.

Lama-bolivie

Cependant, ces deux pays étant très riches, nous avons préféré partager le récit de notre voyage. Aussi, dans un premier temps, nous allons vous présenter notre périple en Bolivie, et plus particulièrement la découverte de La Pazu.

Avant de partir en Bolivie

Avant de commencer à évoquer votre arrivée en Bolivie, il faut parler de votre départ. Si, comme dans notre cas, vous avez une correspondance par Miami, il est très important de remplir l’ESTA. Il s’agit d’une demande d’autorisation de voyage aux Etats-Unis. Même si vous n’y faites qu’une escale et que vous ne sortez pas de l’aéroport, cette formalité est obligatoire.

Globalement, cela vous prendra un peu moins de 10 minutes à remplir, pour un coût de 14$. Vous pouvez retrouver cette déclaration en cliquant sur le lien suivant : accès à l’ESTA.

Note :

Attention, nous vous fournissons ici le lien officiel gouvernemental. Mais il existe de nombreux sites (commerciaux) qui proposent de remplir la même déclaration, mais pour un coût beaucoup plus important. Cela peut aller jusqu’à 60$ pour le même formulaire.

Une fois que vous avez soumis cette déclaration, il faut attendre environ trois jours pour recevoir votre validation. En revanche, vous ne recevez pas de mail vous confirmant la bonne réception de l’ESTA. Il vous faudra aller vérifier directement sur le site, avec votre numéro de dossier.

Un petit conseil, une fois que vous possédez votre déclaration, imprimez-la ou enregistrez-la sur votre smartphone. Ça serait dommage de se faire refouler aux douanes américaines pour une simple autorisation.

Une fois cette formalité effectuée, vous êtes prêts à vous envoler vers la Bolivie.

Arrivée à La Paz, début du voyage en Bolivie

Bienvenue à l’aéroport international le plus haut du monde. D’emblée, la Bolivie vous impose ses conditions et vous accueille à 4061 mètres d’altitude. Et sur ce point, il est difficile de prévoir comment vous allez réagir. Chaque organisme est différent et s’acclimate plus ou moins bien à ce genre de conditions.

Pour minimiser le risque, et ne pas souffrir du mal de l’altitude, il existe une solution. Procurez-vous un médicament dénommé Diamox et prenez un cachet 24h avant votre arrivée. Cela devrait vous permettre de mieux appréhender votre arrivée à ces hauteurs qui ne sont pas communes pour nos organismes.

visiter la paz

Dans le cas où vous vous sentiriez mal à votre arrivée, tout de même, n’hésitez pas à le signaler. Un poste d’assistance est présent à l’aéroport avec de l’oxygène, afin d’éviter tout malaise lié à l’altitude. Et dans le cas où cela persisterait, il ne faut pas hésiter à redescendre en altitude en changeant de ville, notamment pour Sucre ou Santa Cruz.

Il ne vous reste plus qu’à passer la douane et récupérer vos bagages. A noter qu’après avoir ramassé vos valises sur le tapis, un contrôle est effectué. Un agent regarde si les étiquettes de vos bagages correspondent bien aux étiquettes qui vous sont fournies lorsque vous les déposez au départ. C’est rassurant et cela permet d’éviter les vols de bagages.

Il ne reste désormais plus qu’à trouver un taxi. En effet, l’aéroport se trouvant à l’Alto, il faut compter une demi-heure (selon le trafic) pour rejoindre La Paz. Et la Bolivie fait parti de ces pays où il faut négocier sa course avant de partir. Il faut compter environ 70 bolivianos pour effectuer le trajet. Si le prix ne vous convient pas, n’hésitez pas à aller voir un autre chauffeur.

C’est donc ici que commence notre voyage en Bolivie !

Visiter La Paz : découverte de la capitale la plus haute du monde

De son vrai nom Nuestra Señora de La Paz, il s’agit de la capitale (administrative) la plus haute du monde. Bâtie dans un canyon créé par le fleuve Choqueyapu, La Paz est une des sept nouvelles villes-merveilles. Tout autour, elle est dominée par les montagnes de l’Altiplano dont l’Illimani et ses sommets éternellement enneigés.

Et puisque nous étions dans cette capitale, c’était l’occasion de visiter la ville, qui n’est pas forcément très prisée des touristes. Lors de notre arrivée, nous avons pu profiter d’un événement rare : la journée sans voitures. Cela a donc été l’occasion de pouvoir profiter pleinement des rues en toute quiétude et sans l’agitation habituelle.

Sopocachi, quartier central de La Paz

Commençons avec le quartier où nous résidions. Il faut reconnaître que ce quartier est très agréable et surtout central. L’accès aux nombreuses commodités se fait très facilement depuis ce lieu.

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On y retrouve la Plaza Abaroa avec son petit parc et la statue de celui qui a donné son nom à cette place. Il s’agit du colonel Eduardo Abaroa, héros malheureux de la guerre qui opposa la Bolivie au Chili. Cette guerre a notamment marqué la perte de l’accès à la mer pour le pays. Depuis, le 23 mars, jour de la mort d’Abaroa, le pays célèbre le jour de la mer, la Bolivie ne désespérant pas de retrouver un jour l’accès à la mer.

Mais commençons réellement notre exploration de la ville. Pour cela, nous nous rendons dans le quartier touristique par excellence.

Rue Sagarnaga, un inconditionnel de La Paz

Pour vous y rendre, vous pouvez choisir la solution de facilité avec le taxi (compter environ 10 bolivianos). A pied, il vous faudra environ 30 minutes. Mais cela vous permettra de profiter de l’animation des rues de la ville. Vous pourrez ainsi flâner dans un marché, installé au beau milieu des rues.

Arrivés rue Sagarnaga, vous vous rendrez très vite compte qu’il s’agit du quartier touristique. De nombreuses boutiques et tour opérators sont présents. Mais c’est également un lieu atypique.

Marché aux Sorcières

Vous allez ainsi découvrir le marché aux Sorcières. Malgré la colonisation espagnole et la conversion au catholicisme, les boliviens ont gardé un héritage culturel. C’est ainsi qu’ils vénèrent la Pachamama, la déesse-terre. Sur les étals, vous trouverez ainsi de nombreux ingrédients pour faire des offrandes aux dieux, mais également des amulettes, des poudres “magiques” et également des … fœtus de lamas !

Ces fœtus de lamas séchés sont évidemment “l’attraction” de ce marché aux Sorcières. Selon la tradition des indiens Aymaras, le fait d’enterrer un fœtus de lama dans son terrain permet de garantir la bonne fortune et la protection de la Pachamama.

Cela peut paraître glauque mais fait parti du folklore bolivien. Incontournable.

Mais heureusement, il existe d’autres curiosités, moins morbides. En vous rendant dans la calle Linares, vous trouverez de nombreuses boutiques avec les traditionnels tissus des Andes, mais également les bonnets si caractéristiques de l’Altiplano.

So much coca

Mais c’est également là que se trouve le Musée de la Coca. En Bolivie, la feuille de coca fait partie intégrante de la culture. Le pays est d’ailleurs le principal producteur mondial.

Evidemment, lorsque l’on parle coca, on pense à la cocaïne. C’est vrai qu’il s’agit de la base même de la drogue, mais entre les deux, il existe de nombreuses étapes et composants additionnels.

La coca, dans son usage, se présente sous deux formes : en feuilles séchées pour la mastication, et sous forme de tisane (maté de coca). Dans les deux cas, les effets sont limités, avec une légère stimulation.

Nous avons essayé les deux principes. On ne peut pas dire que le goût soit exceptionnel. Pour ce qui est de la mastication, c’est même une sensation désagréable puisque l’on mâchouille les feuilles une par une, jusqu’à créer une sorte de chique, coincée entre la gencive et la joue. Cela donne un petit côté hamster…

Visiter La Paz : San Francisco

En descendant la rue Sagarnaga, vous allez arriver sur la plaza San Francisco, très souvent animée. Devant se dresse fièrement la basilique San Francisco. Elle a été construite au XVIIIè siècle dans un style dit baroque andin. Un couvent franciscain fait également parti de l’ensemble.

N’hésitez pas à vous attarder devant le monument, et notamment devant sa façade. La porte d’entrée présente une architecture travaillée avec des colonnes enroulées, sculptées de vignes et fruits tropicaux. La basilique a d’ailleurs été construite avec des pierres issues du pillage du site de Tiwanaku.

N’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil à l’intérieur. Ce n’est certes pas l’église qui présente le plus de richesses, mais cela vaut tout de même le détour. Vous noterez notamment l’autel surchargé en pan de oro. En revanche, les photos sont interdites à l’intérieur du site.

En sortant sur la place, et en regardant sur votre gauche, vous allez découvrir un bâtiment plutôt disgracieux. Bien que ressemblant fort à un parking sur plusieurs étages, il s’agit du marché Lanza. Allez donc y jeter un coup d’œil.

Mercado Lanza

Ce très grand marché vous offre une large variété d’échoppes pour manger, boire un verre, acheter tout et n’importe quoi. Ces petits stands sont rangés par thématique. Vous trouverez tout ce que vous voulez dans ce lieu qui grouille de vie.

Vous souhaitez acheter une étoffe, il y a un secteur pour ça. Pour les bijoux, c’est un autre secteur avec tous les étals, les uns à côté des autres.

Profitez de ce moment pour vous arrêter et boire un bon jus de fruits. De nombreuses échoppes vous proposeront un smoothie de votre choix, directement mixé sous vos yeux. Choisissez le complément, eau ou lait. Nous vous conseillons particulièrement le jus de maracuya (fruit de la passion) et/ou de mangue, selon la saison.

Pour 7-8 bolivianos, vous vous verrez servir un généreux verre de jus de fruits. Et lorsque vous avez fini votre verre, celui-ci sera de nouveau rempli, vous versant ainsi l’intégralité du contenu du mixeur.

Ces jus de fruits sont un vrai régal. Et vous prendrez goût à vous offrir ce petit plaisir tous les jours, grâce aux petites échoppes mobiles présentes en ville.

De plus, vous disposez d’une très belle vue sur la plaza San Francisco et vers le Sud de la ville :

Mais continuons notre chemin en descendant l’avenue qui se présente devant nous.

Le Prado de La Paz

C’est ainsi que se nomme l’avenue Mariscal Santa Cruz, plus longue artère de La Paz. La circulation y est très dense et c’est une ville en perpétuelle mouvement que l’on découvre. C’est dans ce brouhaha permanent que l’on fait connaissance avec le Paseo del Prado.

Faisant partie intégrante de la vie quotidienne des habitants de La Paz, on peut parcourir son allée centrale à son rythme. De nombreux étudiants sont présents. Et pour cause, l’Université publique y est toute proche.

Le long de cette avenue, on retrouve une bonne partie des bâtiments les plus importants de la ville. De nombreuses banques et entreprises y ont d’ailleurs leur siège. Quelques bâtiments entremêlant architecture coloniale et moderne sont également présents.

Mais c’est également l’occasion de découvrir quelques monuments importants. C’est ainsi que sur la Plaza Venezuela, on trouve celui dédié à Simon Bolivar. Libérateur du pays, il a donné son nom à ce qui était autrefois l’Alto Perú.

Un peu plus bas, on trouve celui consacré à Christophe Colomb, situé en face du passage de Cabrera.

A noter une petite particularité “touristique” : les Correos. Autrement dit, la Poste. Pourquoi visiter particulièrement ce bâtiment ?

D’une part, il s’agit du seul endroit où vous trouverez des cartes postales et des timbres. D’autre part, c’est un véritable bond dans le temps que vous effectuerez. Vous voici revenus dans les années 70 :

Autre particularité, les boliviens ne disposent pas de boite aux lettres. Autrement dit, ils doivent disposer d’une boite postale et viennent y chercher leur courrier :

C’est aussi ça la Bolivie, ce contraste entre modernité et conservatisme, y compris dans les administrations.

Au détour d’un carrefour, peut-être verrez-vous des silhouettes un peu particulières. C’est ainsi que vous allez découvrir des personnes déguisées en zèbres s’agitant au beau milieu du carrefour.

Des silhouettes striées au milieu des voitures

Non, ce n’est pas le carnaval de La Paz, ou toute autre manifestation, mais bien d’un programme mis en place par la ville. La circulation étant particulièrement dense, il est assez difficile de traverser. La municipalité a ainsi voulu réconcilier usagers de la route et piétons.

Sous ces costumes, ce sont des jeunes en situation difficile. Ils sont plus de 200 à sillonner la ville et font désormais partis du folklore de la ville et ce programme a permis à des jeunes de transformer leur vie.

Ils jouissent d’une très bonne côte de popularité, notamment auprès des enfants :

La Paz sans la présence de ces gentils zèbres n’est plus imaginable.

Visiter La Paz, un télécabine pour plus de hauteur

Si beaucoup de grandes villes à travers le monde sont dotées d’un réseau métropolitain, La Paz ne peut pas se le permettre. Le relief même de la ville empêche toute construction de ce type d’infrastructure. De ce fait, pour faciliter les déplacements, c’est un réseau de télécabines qui a été mis en place.

Dans le ciel de la ville, vous pourrez donc voir ces bulles de métal se promener. N’hésitez pas à monter dedans car cela vous permet de prendre de la hauteur, d’essayer un transport en commun pour le moins inhabituel et surtout d’avoir une vue inédite sur La Paz.

Il existe à l’heure actuelle cinq lignes (rouge/jaune/vert/bleu/orange) et six nouvelles sont à venir ou en cours de construction.

Nous vous conseillons de prendre la ligne verte à son départ, au sud de la ville :

De là, vous découvrirez La Paz sous un autre angle, durant un trajet d’une dizaine de minutes. La vue est juste exceptionnelle, surtout si le beau temps est au rendez-vous.

Vous pourrez ensuite enchaîner avec la ligne jaune, qui vous emmènera sur les bords de l’Alto.

Il faut compter 3 bolivianos le ticket. Mais attention, le ticket n’est valable que pour une seule ligne. De ce fait, pour enchaîner les deux télécabines, il vous faudra acheter deux billets.

Une fois arrivés à l’Alto, vous pouvez contempler La Paz, blottie dans son canyon, avec le Huayna Potosí d’un côté :

Ou l’Illimani de l’autre :

Vous ne trouverez pas de meilleure vue de La Paz qu’à votre arrivée à la dernière station de la ligne jaune.

Centre-ville de La Paz

Mais revenons dans le centre de La Paz, plus particulièrement dans la rue Ayacucho. Perpendiculaire au Prado, elle grimpe lentement. La première rue que vous allez croiser va être celle du Mercado.

A votre droite, découvrez la Plaza Emilio Villanueva. Devant se dressent fièrement l’église San Agustin ainsi que l’hôtel de ville :

A l’angle de la rue, vous trouverez la vice-présidence :

En remontant un peu la rue Ayacucho, un bâtiment en construction vous dominera. Il s’agit du futur palais gouvernemental :

En continuant de monter cette rue, vous finissez par arriver sur la place Murillo. Elle a ainsi été baptisée en l’honneur d’un leader dans le soulèvement contre la couronne espagnole, le 16 juillet 1809.

Elle est synonyme du pouvoir politique, le palais présidentiel et le siège du congrès s’y trouvant :

Derrière le palais présidentiel, on peut voir la tour qui abritera le futur siège du gouvernement.

A noter que depuis juin 2014, l’horloge de la façade du parlement est inversée. Autrement dit, les aiguilles tournent à l’envers et les chiffres du cadran ont également été inversés. Il s’agit d’un geste de protestation pour marquer l’émancipation du joug des pays du Nord :

Sur cette place, on trouve la Basilique Nuestra Señora de La Paz, dont la construction fut achevée en 1932 :

Elle abrite notamment le tombeau du Maréchal Andres de Santa Cruz. Militaire et homme d’état, il fût président du Pérou et de la Bolivie de 1829 à 1839. Chassé du pouvoir par les troupes chiliennes (suite à la bataille de Yungay le 20 janvier 1839), il s’exile en France. Il vécut à Versailles et mourut en 1865. Un siècle plus tard, ses cendres ont été rapatriées en Bolivie.

Mais la place Murillo, c’est également un petit square, véritable paradis des pigeons :

Calle Jaen, rue historique de La Paz

En continuant, prenez donc à gauche sur la rue Indaburo. Dans cette rue, vous trouverez encore quelques vestiges d’une architecture colonialiste qui tend à se perdre à La Paz :

Ce sera également l’occasion de croiser le théatre municipal Alberto Saavedra Pérez, de style républicain. Il s’agit du plus ancien théâtre d’Amérique du Sud, inauguré en 1845.

Quelques centaines de mètres plus loin, vous arriverez dans la Calle Jaen. Si vous devez ne visiter qu’une seule rue dans La Paz, c’est celle-ci. Elle est l’unique vestige de l’héritage colonial de la ville. Façades colorées, rue pavé, l’atmosphère y est paisible et vous transportera plusieurs décennies en arrière.

Quelques galeries d’art et le musée des instruments de musique sont également présents. Cette rue nous montre un morceau de ce qu’était La Paz durant son époque colonial.

Passé cette rue, vous retrouverez l’urbanisation moderne (et pas forcément contrôlée), hautement contrastante.

El Monticulo, pour une vue sur La Paz

Mais revenons quelques instants à Sopocachi. Il existe à la fois un mirador et un havre de paix qu’il faut un peu chercher. Camouflé derrière quelques immeubles, le parc Monticulo porte bien son nom.

En plein centre-ville, vous découvrirez ce petit coin de verdure, qui est également l’un des plus beaux points de vue de La Paz. Il est facilement accessible, depuis la ligne jaune des télécabines ou directement en taxi.

De ce belvédère, vous pourrez contempler les toits de La Paz, avec l’Illimani en toile de fond (par beau temps) :

Visiter La Paz et son street art

Mais La Paz, c’est également une ville portée sur le street art et les graphs. Ainsi, nombreuses sont les œuvres qui ornent les murs, voire les façades des immeubles.

Au niveau de Sopocachi, de nombreuses fresques sont présentes. Vous y retrouverez un style très “andin”.

Voici quelques exemples de ce que vous pourrez découvrir :

Mais il est désormais temps de nous éloigner un peu de la ville et de découvrir les richesses que nous réserve la Bolivie.

La Paz et la Vallée de la Lune

A une dizaine de kilomètres au Sud de La Paz, vous trouverez un site un peu particulier : la vallée de la Lune. Demandez à un taxi de vous y emmener. Pour notre part, il nous en a coûté 60 bolivianos et il nous a attendu le temps de la visite.

Une fois sur place, il faudra que vous régliez l’entrée, à hauteur de 15 bolivianos. Puis vous découvrez un spectacle unique :

Le sol, composé d’argile friable, a été façonné au cours des siècles, pour nous offrir ces sculptures naturelles. C’est un désert de stalagmites qui s’est créé.

Deux chemins serpentent tout autour de ces sculptures et permettent de les admirer sous divers angles. A certains endroits, des cavités de plusieurs dizaines de mètres de profondeur talonnent le sentier.

Comptez environ 1h30 de balade sur le plus grand parcours.null

Où dormir à La Paz ?

Globalement, en Bolivie, le logement n’est pas ce qu’il y a de plus difficile à trouver, et vous en aurez pour tous les budgets. Nous vous proposons une petite sélection d’hôtels, en fonction des lieux que nous avons visité.

Avant tout, c’est surtout le lieu qu’il faut privilégier. Comme nous, nous vous conseillons le quartier de Sopocachi, calme et très bien desservi. Avec sa position centrale dans La Paz, il permet de rayonner facilement et se trouve sur l’une des branches du réseau de télécabines de la ville.

Nous vous proposons quelques hôtels qui vous permettront de profiter pleinement de La Paz :

Où manger à La Paz ?

Globalement, en Bolivie, vous n’aurez pas trop de difficultés à vous nourrir. De nombreuses petites échoppes de rue sont présentes, vous proposant des soupes par exemple. Le respect des règles d’hygiène n’est pas forcément une priorité, et nous n’avons pas voulu tester cette cuisine urbaine :

De ce fait, nous avons privilégié les restaurants :

Voici quelques adresses de restaurants que nous avons pu tester dans la capitale administrative, tout en préservant son portefeuille :

  • Cocina a la vista : ambiance sympathique et cuisine généreuse délivrée par Ludo, un expatrié français
  • Pueblo viejo : ambiance et plats mexicains au menu de ce restaurant fort agréable. N’oubliez pas les tequila paf en digestif.
  • Ciclik : restaurant chic, offrant une déco décalée, avec des œuvres d’art en vente aux murs. Cuisiné très bonne.
  • Mappe Monde : tenu par le chef français Jérémie, le restaurant offre une cuisine raffinée pour un bon rapport qualité/prix
  • Swiss fondue : que dites-vous que de manger la fondue la plus haute du monde ? C’est ce que vous propose ce restaurant fondé un Suisse d’origine

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