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On l’a souvent chez soi sous forme de peluche, l’ours brun est un grand mammifère qui, debout, peut atteindre les 3,5 mètres. Ce grand géant des forêts nord-américaines a aussi des cousins européens, issus des ours bruns d’Eurasie, dans les plaines. Il peut également avoir des sous-espèces éparpillées dans plusieurs continents. Ce colosse pèse au minimum 130 kg, mais son poids peut atteindre les 700 kg.
Essentiellement, l’ours brun se vêt d’une fourrure dense de couleur brune, blonde ou noire, mais la combinaison de ces trois couleurs est possible sur un seul et même individu. Chaque spécimen a son propre pelage. L’anatomie de l’ours brun donne l’impression d’un géant dont chaque partie est formée considérablement de muscles et de graisses. Avec sa morphologie gargantuesque, les épaules de l’ours brun sont constituées de grands muscles sous forme de bosse, qui lui procure une grande force au niveau de ses membres antérieurs pour saisir ses ennemis et pour creuser.
L’ours brun est un mammifère qui peut se déplacer en étant debout ou à quatre pattes. Même avec un tel poids, l’ours brun est un grand coureur, car il peut courir à une vitesse qui peut atteindre les 55 km par heure. L’ours brun symbolise la puissance, mais on lui attribue également un caractère doux connoté par son corps couvert de poils touffus. L’ours brun a une longévité estimée entre 25 à 30 ans et plus, si l’ours brun vit dans un endroit qui lui est aménagé, soigné et nourri.
Sommaire
L’ours brun, son mode de vie et ses spécificités
L’ours brun est un omnivore, à 75% végétarien, puisqu’il puise la majeure partie des calories dont il aura besoin pour la journée dans les végétaux tels que la baie, les champignons, les pousses et les racines. Pour sa ration en tant que carnivore, il est friand de poissons, de petits mammifères et d’insectes, essentiellement des papillons nocturnes.
En grand solitaire comme il est, l’ours brun part seul à la recherche de ses nourritures, mais on remarque une grande affluence quand les saumons font leur remontée dans les cours d’eau et des rivières. L’ours brun s’approvisionne pendant les saisons chaudes et constitue une bonne réserve d’aliments en mangeant plus.
À la fin de l’automne jusqu’au début du printemps, il reste dans sa tanière pendant des semaines, seulement, avec son sommeil léger, il se réveille aux moindres bruits.
L’ours brun est beaucoup plus actif au printemps et en été, c’est aussi la saison de l’accouplement. La séduction suit des étapes : le mâle est en quête de la femelle idéale, il doit la courtiser, la confiance gagnée, ils restent ensemble jusqu’à ce que le coït ait lieu et leur chemin se sépare ensuite pour que le mâle et la femelle renouvellent l’expérience, chacun avec un autre partenaire. La gestation durera sept mois et une portée peut comporter un à trois oursons.
L’ours brun, les choses à savoir sur ce mammifère
L’ours brun est un mammifère qui surprend par sa taille et son physique, mais il possède également des caractéristiques que beaucoup ne savent pas.
On a recensé jusqu’à maintenant quelque 180 000 à 200 000 individus dans le monde. Certains vivent encore à l’état sauvage, dans les forêts et les régions boisées russes, canadiennes et en Alaska.
L’ours brun n’est pas couvert de poils dès sa naissance, il naît nu et aveugle.
« Avoir une faim d’ours » est une expression qui fait référence à ce que vit un ours brun sauvage, quand il erre pendant 16 heures en une journée afin de trouver sa nourriture. Son odorat est très développé et il peut sentir de la nourriture se trouvant à des kilomètres.
L’ours brun qui vit encore dans les forêts est plutôt nocturne, il est plus actif en début de soirée et continue son périple jusque tard dans la nuit.
Le lait nourricier de la femelle est très riche en graisses, mais également en protéines et en vitamines. À la naissance de sa progéniture, la femelle peut allaiter avec ses trois paires de mamelles.
Dans les régions européennes, l’ours brun est considéré comme le plus grand prédateur.
L’ours brun, une espèce à suivre de près
Même si l’on compte encore quelque 200 000 spécimens dans les quatre coins du monde, certaines races tendent à disparaitre. La France se voit démunie de ses derniers ours bruns puisqu’on n’en voit presque plus dans les zones de prédilection de ce carnivore, le plus grand de l’Europe. Les Pyrénées ont été les derniers refuges de quelques individus. L’urbanisation avancée ont fortement impacté sur la reproduction. Les ours bruns n’ont pas pu se reproduire normalement, et la consanguinité en est la cause puisque les routes ont compliqué les échanges et les migrations.
L’ours brun est chassé pour sa fourrure et pour sa viande, et ce, depuis la préhistoire. Cette pratique continue encore dans certaines régions. La chasse en battue est encore très prisée, surtout si elle constitue, en plus d’un rituel, un sport entre traqueurs. Plusieurs organismes de protection de la faune et ceux qui orientent leurs activités vers la préservation des espèces sauvages font encore des efforts et essaient toujours de sensibiliser la population environnante.
L’ours brun dans ses éléments naturels
L’ours brun est devenu le chouchou des enfants depuis qu’il crève l’écran dans leur dessin animé-culte. Il l’est également pour les grands puisque les films d’aventure dans les forêts canadiennes donnent à la fois des frissons et suscitent la curiosité. Les voir évoluer, heureux dans leurs éléments est une aubaine. Les visiteurs de parcs comme le Zoo d’Amnéville peuvent les admirer dans des installations uniques reprenant leur milieu naturel.
Il est possible de mieux le connaître en l’observant se déplacer avec sa forte corpulence. Sa séance de grattage avec les sinuosités des arbres déclenche toujours le fou rire. Son agilité à rattraper les poissons lors du nourrissage surprend toujours le public. Les duels inoffensifs entre deux ours sont tout à fait ahurissants, mais cette sympathie que l’on éprouve pour cette grande boule de poils reste intacte. Le voir, l’observer, étudier ses habitudes et ses rituels constituent de grands pas vers la préservation de l’espèce.